Sotheby's International Realty
- 138 Avenue Victor Hugo
- 75116 PARIS, France
- +33 1 40 60 50 00
Sotheby's International Realty
- 50 rue d'Auteuil
- 75016 PARIS, France
- +33 1 56 26 56 55
Sotheby's International Realty
- 82 Avenue de Wagram
- 75017 PARIS, France
- +33 1 46 22 27 27
Sotheby's International Realty
- Place Sainte Foy - 2 Rue de Chézy
- 92200 NEUILLY, France
- +33 1 41 43 06 46
Sotheby's International Realty
- Place Sainte Foy - 2 rue de Chézy
- 92200 NEUILLY, France
- +33 1 41 25 00 00
Sotheby's International Realty
- 37-39 rue de Turenne
- 75003 PARIS, France
- +33 1 48 87 14 41
Sotheby's International Realty
- 14 rue de Charonne
- 75011 PARIS, France
- +33 1 43 38 07 47
Par arrondissements : le grand écart
L'Obs
D’un quartier à l’autre, le marché reprend de la vigueur mais reste sélectif. Zoom sur les prix, arrondissement par arrondissement.
Paris Centre : 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements :
Le cœur du vieux Paris a baissé de 2% en un an mais il reste le quartier le plus cher de la rive droite, avec une moyenne de 12 620€/m2 selon les notaires. De la Concorde au Palais-Royal, la plupart des ventes concerne des studios et des 2-pièces. Le prix varie selon l’étage et l’état car l’offre y est rare. A Opéra, un 104 m2 a été négocié 18 700€/m2 au bout d’un an de présence sur le marché, alors qu’aux Halles, où les prix sont en moyenne moins élevés, un 129 m2 a trouvé preneur à 14 600€/m2.
Dans le Sentier, les prix se stabilisent autour de 10 000 à 13 500€/m2, près de Montorgueil notamment.
Dans les quartiers Arts-et-Métiers et Sainte-Avoye un appartement sans défaut se situe autour de 12 500€/m2.
Dans le Marais historique, le marché redevient actif. Les secteurs les plus demandés sont la place des Vosges, les abords de la rue de Bretagne et le quartier Saint-Paul, et les prix restent sur des moyennes élevées, même si les écarts se creusent entre le très haut de gamme et les biens sans cachet. Un appartement avec terrasse situé rue du Parc-Royal a ainsi atteint 29 000€/m2. Le Marais est très demandé par les célibataires et les couples sans enfants, mais aussi par les familles, souvent déjà propriétaires dans le quartier, et qui souhaitent y rester.
Sur l’Ile Saint-Louis « le marché se situe autour de 15 000 €/m2 sans vue » note Margot Royer-Boquillon de chez Paris Marais Sotheby’s International Realty.
5ème, 6ème et 7ème arrondissements :
Les prix sont chers et stables. Dans le quartier Latin, les prix ont augmenté en un an avec une moyenne de 12 730€/m2. Les ventes se concentrent sur les studios et les 2-pièces. La sectorisation Henri IV permet d’atteindre 14 000€/m2, quant au secteur proche du Panthéon, il atteint voire dépasse 18 000€/m2.
L'immobilier de luxe dans le 6ème arrondissement garde son prestige et sa place d’arrondissement le plus cher de Paris. Les petites surfaces se vendent autour de 16 000€/m2 tandis que les biens de prestige avec une vue exceptionnelle peuvent atteindre 25 000€/m2. Les acheteurs sont en majorité des Français et il y a environ 20% d’Américains.
Dans le 7ème arrondissement, deuxième quartier le plus cher de Paris, les prix peuvent parfois atteindre 30 000€/m2. La demande est en hausse depuis janvier, en particulier celle des expatriés à la recherche d’un appartement familial. Les secteurs les plus recherchés se situent autour des rues Cler, de Grenelle et Saint-Dominique.
9ème, 10ème, 11ème, 12ème arrondissements :
Le 9ème, très apprécié des CSP+ de 30-40 ans, a de nouveau du succès. Mais ils sont très exigeants car ils veulent plus d’espace, de verdure et un grand balcon ou une terrasse. Le marché des appartements familiaux est très tendu. Un appartement sans défaut reçoit une offre au prix dès la 1ère visite. Compte-tenu des prix élevés – de 13 000 à 15 000€/m2 pour des quartiers comme Saint-Georges et la rue des Martyrs – il y a moins de primo-accédants trentenaires.
Dans le 10ème, les délais de vente s’allongent et les prix baissent, même dans les quartiers les plus prisés. Il y a beaucoup d’offres et moins de demandes. En bordure du 3ème arrondissement et autour du canal Saint-Martin, les prix oscillent entre 10 000 et 10 500€/m2.
Malgré son dynamisme et son attractivité, les prix du 11ème arrondissement baissent. Avec une moyenne de 10 370€/m2, le marché est à deux vitesses : les très beaux biens partent en 48 heures alors que les appartements en moins bon état peuvent rester plusieurs mois à la vente.
Le 12ème arrondissement a quant à lui baissé de 500€ en un an. Ici encore, offre et demande sont déséquilibrées. Autour du marché d’Aligre et de Bastille les très beaux biens continuent à partir à des prix élevés, à l’inverse des biens classiques qui ont perdu de leur valeur.
13ème, 14ème et 15ème arrondissements :
Après une baisse de 2,4% en un an, le 13ème arrondissement reste à 9240€/m2 en moyenne. Les acheteurs privilégient l’emplacement et la surface. Les petits appartements sont vendus facilement à la différence des grandes surfaces pour lesquelles les propriétaires ne veulent pas baisser les prix, que le bien ait des défauts ou non.
Dans le 14ème, le prix moyen se situe autour de 10 060€/m2. Les secteurs les plus privilégiés sont les abords de l’avenue René-Coty ou de la rue Montbrun, recherchés pour leur calme et leur proximité avec le Parc Montsouris.
Depuis avril, le marché du 15ème reprend, bien qu’il soit passé sous la barre des 10 000€/m2. Les secteurs les plus demandés sont ceux proches du 7ème arrondissement et de la ligne 6 du métro. La clientèle est surtout composée de petites familles de cadres qui cherchent à s’agrandir ou de familles dont les enfants sont partis et qui cherchent des appartements plus petits.
8ème, 16ème et 17ème arrondissements :
Le marché immoblier du 8ème arrondissement se porte bien et les prix ont légèrement remonté. L’engouement pour le Triangle d’Or continue. La clientèle française, y compris celle expatriée de retour de Dubaï ou Londres, prédomine. Près du Parc Monceau, où le prix est compris entre 13 000 et 15 000€/m2 en étage élevé, les acheteurs exercent des professions libérales ou travaillent dans la finance. Les prix sont moins élevés dans le secteur Europe, autour de 12 000€/m2.
Dans le 16ème, en légère baisse sur 1 an, il existe deux marchés : le très haut de gamme et celui des investisseurs à la recherche de petites surfaces. Quelques biens d’exceptions peuvent atteindre les 30 000€/m2 mais les attentes des vendeurs ne sont pas conformes à l’évolution des prix. A Auteuil, le marché est animé par une clientèle familiale attentive à la sectorisation des écoles et très friande de maisons.
Dans le 17ème haussmannien, les prix se stabilisent. Les adresses les plus recherchées sont celles proche du Parc Monceau, mais aussi des Ternes et de Pereire, où les prix sont compris en moyenne entre 12 000 et 14 000€/m2. Les appartements familiaux en étage et en bon état sont très demandés. Les Batignolles et les Epinettes continuent d’attirer les jeunes primo-accédants aisés, à la différences des quartiers proches des portes qui souffrent des travaux de prolongement du T3.
18ème, 19ème et 20ème arrondissements :
Dans le 18ème, la plupart des quartiers ont vu leurs prix baisser de 1 à 4% depuis un an, à l’exception de Montmartre et Lamarck-Caulaincourt. Ici aussi le marché est à deux vitesses : les prix des biens standards devraient continuer à baisser, alors que les prix ceux en étages élevés avec espace extérieur continuent d’augmenter.
Le 19ème arrondissement à quant à lui battu des records de transactions ces dernières années. Bien que le marché soit au ralenti et qu’il soit l’arrondissement le moins cher de la capitale, le prix dans le quartier des Buttes Chaumont est de 9200€/m2 en moyenne pour un appartement et 11 000€/m2 pour une maison.
Dans le 20ème arrondissement, il faut compter 9500€/m2 en moyenne pour un appartement sans gros défaut et 10500€/m2 pour une maison dans les quartiers Gambetta, Pyrénées, Ménilmontant et Jourdain. Mais le marché est actuellement bloqué par la pénurie de biens et l’attentisme.